J’ai mal : je bouge ou je m’immobilise?
Les 2 réponses sont bonnes. Tout dépend du problème, du temps, de la personne… Regardons plus en détails.
L’immobilisation complète lors d’une blessure est habituellement utilisée pour les cas graves : fracture osseuse, déchirure importante d’un tendon, d’un ligament ou d’un muscle. Généralement, le médecin en charge de votre dossier vous donnera un protocole d’immobilisation : combien de temps devez-vous garder le membre immobile, avez-vous le droit ou non de mettre du poids dessus, pouvez-vous enlever ou non l’attelle…
Lorsqu’une blessure arrive et qu’elle ne nécessite pas une immobilisation complète, il peut être nécessaire de prendre 24 à 48 heures de repos. C’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire d’immobiliser totalement, mais qu’il faut faire attention ou immobiliser partiellement. Comme lorsqu’on se coupe, on évite de bouger pour rouvrir la peau au même endroit. Lors d’une blessure, il peut être pertinent de se reposer au début afin d’éviter d’aggraver la situation, mais il reste primordial de bouger malgré tout.
Il faut garder en tête que se remettre à bouger favorisera la guérison. Que ce soit avec un torticolis, un dos barré, une entorse à la cheville, un inconfort à l’épaule apparue sans raison ou toute autre douleur, après 48 heures, l’idéal est de bouger. Au début, on exécute les mouvements selon notre tolérance. Si la blessure n’est pas grave, on veut aussi éviter de porter le collet cervical, la ceinture abdominale, la chevillère ou l’attelle toute la journée. À moins d’indication contraire, il est préférable d’éviter de rester alité pendant une longue période, vous ne ferez qu’empirer votre cas. Dans le doute, consultez votre professionnel de la santé qui saura vous enseigner les bonnes choses à faire.
Lorsque vous vous sentez mieux, augmentez graduellement le niveau d’activité. Il est important de bouger. Il n’est pas toujours facile de savoir doser les activités, mais vos physiothérapeutes sont là pour vous diriger.